Image by alexkess via FlickrSi la commission ne veut pas prêter le flanc aux accusations d’opacité, il suffit qu’elle publie le détail de ses calculs.
L’UFC peut s’agiter tant qu’elle veut, les ayant droits ont la majorité absolue dans la commission dont la composition (collège) est fixée à l’avance. Difficile de voir alors dans le siège réservé à l’UFC autre chose qu’un alibi et, dans ces conditions, la politique de la chaise vide ne semble pas si bête.
Ne pas se méprendre sur mon discours: il faut bien que des artistes touchent quelque chose de leur art (non pas les artistes, sinon le moindre guignol artiste auto-proclamé va demander à l’état d’obtenir une rente à vie), et le principe d’une vignette sur les disques durs pour rémunérer les artistes ne me choque pas, pas plus qu’une vignette sur les voitures pour améliorer le sort des retraités.
Mais je n’arrive pas à imaginer qu’un système aussi outrageusement anti-démocratique que cette commission, dont la légitimité ne tient guère plus que du discours de ceux qui en tirent profit, pourrait perdurer bien longtemps. Si on veut une taxe, qu’elle soit votée par l’Assemblée ou décrétée par le gouvernement.
Il est vrai que ce discours est peut-être difficile à accepter pour des héritiers de Chateaubriand…
(Image: télégraphe ou sac de noeuds ?)